Lors de la conception de l’édition française de l’arbook Donjons & Dessins, j’ai passé énormément de temps en compagnie des 36 personnages inventés par David López.
Leurs voix existaient dans ma tête. J’imaginais les aventures qu’iels pourraient vivre. Quelle réaction aurait la naine des montagnes face à un hibours. Est-ce que l’halfeline pied-léger roublarde est à la tête d’une puissante organisation criminelle. A-ton déjà entendu le demi-orc barbare dire autre chose que « TUUEEEEEEEER ! » Et surtout, quels sont les tubes du barde Tieffelin ?
Je me souviens encore de ma première session de DnD. En réalité toute ma table s’en souvient. Un très mauvais choix de ma part à entrainer la mort de tout le groupe. Oui, je suis ce genre de PJ.
Le rôle de PJ m’a toujours plus. Si j’avais la curiosité de comprendre comment se pense une session, je ne voulais pas spécialement être MJ (aka Meneuse de jeu). Mais j’ai la chance d’avoir une bonne table, qui ne me tient pas rigueur de tuer tout le monde et qui me fait confiance pour organiser un one-shot avec comme règle d’utiliser les personnages de Donjons & Dessins.
J’ai eu la chance de passer de l’autre côté de l’écran de MJ et de voir le druide humain, la demi-orc guerière et le famoso gobelin roublard faire équipe et vaincre des orcs sans transpirer. Je vous confirme, c’était bien plus drôle et épique que tout ce que j’avais pu imaginer en préparant Donjons & Dessins.
Si jamais vous avez eu l’occasion de donner vie aux personnages présents dans l’artbook et de leur faire vivre des aventures, n’hésitez pas à partager leurs faits d’armes !