Genie Espinosa (Barcelone, 1984) est née petite mais a commencé très vite à manger des gambas et est devenue la plus grande de la classe. Elle est illustratrice, fait des bandes dessinées, boit trop de café pour dormir la nuit et souffre d’anxiété.
Son animal préféré est le dodo, mais elle a un carlin noir nommé Luis Buñel. Elle est très heureuse avec un
morceau de gâteau ou une glace.
Quel genre d’adolescente étais-tu ?
J’étais une nerd ! Je ne me sentais à ma place nulle part, j’avais peu d’amis et j’étais très malmenée en classe. J’ai grandi très vite et je ne me sentais pas à ma place, tant physiquement qu’en termes de goûts et de curiosités. Heureusement, j’ai toujours été à l’aise dans la solitude et je passais mes après-midi à regarder des dessins animés, à lire des livres et des bandes dessinées, à écouter de la musique et à dessiner. Je me suis réfugiée dans le monde des bandes dessinées et des livres, je pense qu’ils m’ont offert un espace sûr qui me manquait parfois dans la réalité.
Pourquoi as-tu commencé à dessiner des bandes dessinées ?
Eh bien, j’ai commencé par un besoin d’expression. Je voulais raconter mes histoires et je ne me souciais pas beaucoup de leur profondeur. Je pense que le fait de lire tant de bandes dessinées m’a rendu curieuse d’expérimenter moi-même cet art. Ensuite, quand j’ai commencé à faire des fanzines, c’était par nécessité mentale, à l’époque je travaillais déjà comme illustratrice mais je ne faisais rien pour moi et les BD ont été le déclencheur qui m’a donné envie de dessiner à nouveau, juste pour le plaisir. Ensuite, il y a eu les foires aux zines, j’ai rencontré beaucoup de gens et je me suis amusée avec mon métier.
Chien, chat ou hamster ?
J’ai eu plus de chiens que de chats ou de hamsters, mais mon moment le plus heureux a sans aucun doute été d’avoir mes deux chatons (Sgt. Pepper et Prince Michael) ensemble, puis l’arrivée de mon chien Luis Buñuel.
Quelles sont tes influences ?
Eh bien, je dirais que c’est un mélange de tout, d’anime, de manga, de Disney, de bandes dessinées espagnoles, de sculpture, de jeux vidéo… Je pense qu’il est facile de voir d’où je viens, même si je ne pourrais pas dire une formule spécifique. (NDRL : Je vous invite à retrouver toutes celles présentent dans HOOPS.)
Quelle est ta recette préférée de crevettes ?
SALADE DE CREVETTES AVEC DE L’ANANAS ET DE LA SAUCE COCKTAIL, TOUJOURS ! (Vive les années 90)
Le groupe de musique ou artiste que tu écoutes en boucle en ce moment ?
En ce moment, je suis sur Tokischa, mais je surfe toujours entre Doja Cat, Rosalía, Nathy Peluso, Lizzo, Cardi B…
De quoi es-tu la plus fière, en dehors de tes bandes dessinées ?
Pouvoir construire ma carrière. Je pensais qu’il me serais impossible d’en vivre. C’est la chose la plus difficile que j’ai faite et celle qui m’a apportée le plus de bonheur jusqu’à présent.
Que fais-tu pendant ton temps libre ?
En ce moment, je fais des photos analogiques, c’est un passe-temps que j’adore et qui m’apprend beaucoup. Je fais des graffitis et je joue à God of War aussi.
Ta dernière lecture préférée ?
J’hésite entre Déesse d’Aude Picault et Rosie en Amazonie de Nathan Crowdy.
Quelle phrase catalane peut nous sortir de n’importe quelle situation ?
iA fer punyetes! (en gros « va chier »).
Après avoir lu HOOPS, que nous recommandes-tu de faire ?
Relisez-le et attendez patiemment ma nouvelle BD ! hahaha ! Eh bien, je vous recommande de mettre votre disque préféré du moment et de continuer à profiter d’une bonne soirée.