Noah Schiatti a toujours une bonne excuse pour dessiner le spleen

Noah Schiatti est un artiste italien, dont une grande partie de son travail parle du passage à l’âge adulte, la quête d’identité et l’acceptation de soi, dans des univers graphiques doux et mélancoliques. Ses créations ont déjà séduit les maisons d’édition ShortBox (Royaume-Uni) et Attaccapanni Press (Italie).

Vous pouvez découvrir son univers sur Instagram.

Quel genre d’adolescent étais-tu ?

D’après mes souvenirs, j’étais très concentré sur finir le lycée et faire du sport.

Pourquoi as-tu commencé à dessiner des bandes dessinées ?

Je voulais écrire des histoires tout en dessinant, la bande dessinée était donc la combinaison parfaite.

Chien, chat ou hamster ?

CHAAATS !

Quelles sont tes influences ?

Les choses qui se passent autour de moi, les dialogues aléatoires entre les gens, parfois mes rêves, et mes pensées pendant que je me promène. Pour les bandes dessinées, “Gogo Monster” de Taiyo Matsumoto, “Laura Dean Keeps Breaking Up with Me” de Mariko Tamaki & Rosemary Valero O’Connell, “Blue Period” de Tsubasa Yamaguchi et “Stages of Rot” de Linnea Sterte ont eu (et ont toujours) une grande influence sur mon travail.

Quel plat peux-tu manger, sans t’en lasser ? 

Du pain.

Le groupe de musique ou artiste que tu écoutes en boucle en ce moment ?

J’écoute actuellement le groupe coréen OnlyOneOf, en particulier leur série “be“.


De quoi es-tu le plus fier, en dehors de tes bandes dessinées ?

Je suis une personne assez organisée.

Que fais-tu pendant ton temps libre ?

Trainer avec mes ami·es, lire ou jouer à des jeux vidéo, mais la plupart du temps, je me dis : “Je pourrais être en train de dessiner maintenant !!!“.

Ta dernière lecture préférée ?

Je choisirais la bande dessinée “Voleuses” de Lucie Bryon.

Quelle phrase espagnole peut nous sortir de n’importe quelle situation ?

Domani mi devo svegliare presto” fonctionne pour moi quand je veux rentrer à la maison. Cela se traduit par “Demain, je dois me lever tôt”.

Quels sont tes projets pour Midsommar ?
Je vais faire mes valises car je vais voyager un peu cet été !

Fireflies, sa participation à l’anthologie Midsommar, est sa première publication en France.

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